Pourquoi le blog Geeky Girl / Girly Geek …

Qui est la Geeky Girl ?

Une invention marketing ? Un concept – trop – futuriste ? Une fille habillée comme un garçon, qui parle comme ses copains, et les bat à leur propre jeu vidéo ? Ou encore l’égérie aux courbes 3D qui vient attirer le consommateur potentiel avide d’accueillir dans son domaine numérique un nouveau personnage collectionnable ?

Loin des stéréotypes, la geekette selon nous est une femme ancrée dans son temps, passionnée de nouvelles technologies, douée en informatique et/ou multimédia, qui sait à la fois rester féminine et endosser le rôle d’habitude réservé aux hommes de « bidouilleuses de machines ».

L’informatique, le numérique … autant de domaines qui par la force du temps et des faits se sont féminisés à grand pas. Il y a encore dix ans la fille accro à son ordinateur faisait figure d’exception culturelle, proie de toutes les suspicions. Aujourd’hui, on se surprend à devenir actrices d’un domaine dont on a longtemps cru être exclues.

Bien sûr on vous parlera du premier langage de programmation l’ADA, inventé par une femme, de Marie Curie, pionnière dans la féminisation de la science, et des groupes de réflexion « Femme et Informatique ». Tout cela n’est que prétexte historique lorsque l’on ne sait citer les véritables activistes actuelles, pour la simple raison qu’elles ne se revendiquent pas toujours femmes (la facilité de masquer son identité sur internet aidant), qu’elles sont parfaitement intégrées dans les groupes de travail (regardez les équipes qui constituent désormais les industries et services numériques), et surtout, qu’elles savent être « n’importe qui », sans le besoin de se regrouper, de se montrer.

Pourquoi alors se revendiquer d’être une « Girly Geek », faire un blog, en parler ?

Déjà car, comme tout bon geek, on a toujours un truc à dire, une anecdote, un lien à partager ! Pour nous le web est une manière évidente d’échanger.

Pour tenter de cerner le profil et les envies des Geeky Girls ! C’est aussi une manière de s’identifier de se reconnaître, d’en apprendre chacune sur les autres.

Et enfin, pour tordre le cou à certaines idées : le tout-numérique n’est pas un domaine masculin et nous n’avons pas besoin d’être féministes pour l’affirmer !

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