Qui est geek, qui ne l’est pas ? Difficile de dresser un portrait tant nous sommes différents. Dans le documentaire “Suck my Geek”, une des phrases d’intro est “il y a autant de définitions du geek qu’il y a de geeks sur terre”, et plus récemment dans Geek Le Mag’, on lit que geek se défini au fait d’être “passionné”.
Quelques tendances se dégagent tout de même,
que nous avons malicieusement listées :
La Spécialeek : celle qu’avant même internet on nommait “Melle S, un avis sur tout et surtout un avis” se nourrit des informations partagées sur la toile. A la pointe du buzz mais aussi à la recherche de tout ce que les autres ne savent pas – encore – elle dégaine son blog à toutes les discussions et, soyez-en sûres, ne manquera pas de vous convaincre
La Peenk : décidée et rebelle, elle était bien sûr punk “avant” mais désormais, elle officie online uniquement. Voisine – mais pas copine – de la gok (voir Aby ici), sa passion c’est la provoc’ : manifestes sur le web (signez la pétition, ou vous vous en mordrez le clavier!), adepte de la diffusion exhibitionniste (en pj une photo de moi en pleines formes au Festival du Tuning), leadership d’exception (tous en position, les magos, à fond sur les PNJ, Misha et son équipe, vous partez en fufu vers le donj’ !), elle arrive tout de même à passer quasiment inaperçu IRL
Le Fleek : décliné exclusivement version masculine, il est un savant mélange de flemme et de dégonflade sur le thème récurrent du “désolé, mais c’est mon côté geek qui ressort”, entenduez par là “j’ai enfin trouvé l’excuse de rêve pour que tu m’obliges pas à participer aux corvées quotidiennes”.
3615 raconte ma Veek : là peut parler d’une tendance lourde, au sens propre comme au figuré. Référence à notre regrettable Minitel, l’expression désigne ce phénomène propulsé par internet : le social life-sharing (je n’ai pas vraiment trouvé d’équivalent en français, voir l’article Femmes et Cultures Digitales).
Les fans de museek : essentiellement métaleek et électroneek, notre passion pour l’art musical a atteint des confins inimaginables grâce aux réseaux multimédia. Entre ré-éditions et bonus DVD, exclusivités internet, possibilité d’acheter dans le monde entier grâces aux sites dédiés, et foulte blogs spécialisés, tout est propice à assouvir nos envies museekales.
La socialeek : serial neekeuse, meilleure ameek, anarkeek, j’m’en feekeuse, tout est prétexte à discuter, échanger, parler sur le web, au téléphone, et même par la fenêtre pour la socialeek qui n’a pas manqué de s’équiper en technologies pour s’épancher de par le monde.