En tombant sur cet article intitulé “SoundCloud Hack”, j’ai été à la fois étonnée et ravie d’en découvrir le contenu : en plusieurs explications claires, on apprend comment détourner SoundCloud de son usage traditionnel. En faisant un outil de travail partagé par exemple, pour auditionner des vocalistes afin de réaliser une reprise musicale pour un client, ou leur demander de donner plusieurs versions de leurs tonalités pour le projet (rapide, anxieux, lent, etc…). Bien sûr, on pourrait le faire par simple partage de fichiers audio, mais SoundCloud explique intelligemment que leur système de commentaire est alors très utile pour annoter pas à pas les morceaux, ce que l’on ne peut pas faire avec un simple fichier mp3 par exemple.Enfin, l’auteur introduit un service qui est lié à SoundCloud, que je ne connaissais pas et qui semble être assez intéressant : SocialFolders, un répertoire d’upload synchronisant automatiquement les contenus avec nos réseaux sociaux préférés, tels Facebook, PhotoBucket, GooglesDocs… et SoundCloud.
Cet article m’a à la fois étonnée, car cet usage de SoundCloud me semblait évident. Mais aussi intéressée, car c’est l’occasion de parler ici d’une pratique qui n’est peut-être pas si répandue finalement : l’optimisation des services disponibles online en les détournant de leur usage annoncé.
Ainsi par exemple, vous savez déjà peut-être que je publie au sujet du VJ’ing via Madmagz (voir dans le shop). A la base, Madmagz est conçu pour créer et vendre des magazines. Je l’utilise pour proposer mes connaissances professionnelles.
Pour ACTechnologics, studio graphique, j’ai créé une boutique Dawanda: originellement, Dawanda est conçu pour vendre des objets manufacturés d’art. Au lieu d’objets physiques, j’y ai inséré des modèles d’infographies à personnaliser.
Idem pour mon blog WordPress “My feeds”, que j’ai totalement détourné de sa fonction de blog pour y insérer mes flux, en remplacement de igoogle.
Enfin, en ce moment, je travaille avec l’association La Bulle Technologique sur les questionnaires GoogleDocs optimisés pour devenir des outils de gestion de bases de données : en associant les réponses obtenues pour des stocks ou des taches effectuées, et avec une bonne connaissance des formules type Excel, il est possible d’en tirer des résultats impressionnants.
Bref, tout est bon à bidouiller pour qui sait être curieux. Le “hacking” est décidément devenu un synonyme classieux de ce que l’on appelle IRL le bricolage, tout simplement.
Si vous aussi vous hackez des services online pour en faire des outils adaptés à vos usages spécifiques, n’hésitez pas à nous en faire part via les commentaires ou un mail de contact 🙂
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