Mon implication auprès du groupe d’artistes female:pressure m’a récemment permis de participer à cette recherche mise en ligne au sujet de la proportion de femmes dans la musique électronique. Des faits, rien que des faits, qui se sont accumulés pendant plusieurs semaines au long de nos échanges par mail : la proportion de femmes sur les scènes, dans les labels, et les festivals électro.
Le pourcentage avoisinant les 10% au global, et frôlant trop souvent le zéro, j’ai proposé et mis en place un site web afin d’exposer ce que nous découvrions au fur et à mesure de nos échanges et d’avoir une vitrine pour fédérer les différents réseaux sociaux que nous avons créé autour de nos idées.
Des explications, certainement, beaucoup, en privé. Un consensus implicite s’étant installé entre nous pour ne pas lancer le troll sur les sujets que nous avons alors abordé, toutes n’en ayant pas la même version, le dossier de presse (en 9 langues, dont le français) publié à l’occasion de la journée de la femme le 08 Mars en donne quand même un bon aperçu.
Un appel à une plus grande place des femmes dans la musique électronique et les arts numériques y est lancé, en marge de réflexions plus globales sur la sous représentation de nombreuses autres minorités et le sexisme dans les cultures technologiques (qui n’est pas sans rappeler celui actuellement en cours sur la communauté geek et tout particulièrement gamer).
Entre autres remarques sur cette publication, on soulignera celles qui
- visent à minimiser les faits en expliquant que non seulement c’est une chance car cela frôle l’exception et donc la rareté permet un prix plus élevé (ok)
- disent que si les pourcentages ne prennent pas en compte la proportion de femmes représentées sur le chiffre global de celles qui font réellement de l’électro, de la musique “de qualité”, ou les geekettes, cela ne veut rien dire parce qu’il est fort probable qu’une grande partie des productrices/artistes soient en fait présentes, et qu’il n’y en a pas davantage, tout simplement (okeyy…)
- et affirment que bon, si on veut l’égalité faudrait voir à arrêter de s’habiller comme des biatch quand même (WTF).
Heureusement, parmi tout cela, plein de personnes intelligemment concernées, hommes et femmes confondus, qui prennent le sujet à cœur et en discutent sans atteindre un point Godwin sexiste (que je propose librement de renommer dans ce cas “point DSK”).
Oui, non, peut-être, à vous de voir. Si vous me lisez régulièrement, vous savez que je ne suis pas polémique. Je me contente, à l’image de cette étude de faits, de raconter ce que je vois et constate en tant que femme dont le domaine de compétence, de passion et d’action est, justement, les nouvelles technologies. A chacun son chemin, le mien est d’ouvrir des portes de réflexion, d’autres savent y répondre : les commentaires sont ouverts pour entendre vos idées sur le sujet.
Un autre article parlent de cette étude par female:pressure :
– The Wire : Invisible Women
– 50 Prozent
Images d’illustration par Lini La Lusche www.elektrobox.com
Merci de ton soutiens Mina, mais je ne baisserai jamais les bras! Je recherche à obtenir la liste détaillées du matos nécéssaires en matière de VJ’ing puisque je ne l’obtiens pas de mes fournisseurs habituels.
Mon but étant de compléter directement les pratiques DJ, associés au VJ pour un show en rapport d’un projet personnel que je tiens à pouvoir vendre par la suite, (certes je suis également chargée de communication évènementiel, mais ma passion du spectacle à su prendre le pas sur mes objectifs professionnels, et le fait de travailler toute seule est un point faible pour me vendre).
Associons nous toutes ensemble et nous aurons plus de poids!