Eva est un film espagnol. Ce qui a d’ailleurs rendu son sous-titrage hilarant, passé de l’espagnol au polonais puis en anglais (il rare que les fan subs soient aussi ratés). Une fois qu’on a compris que MEDIA LANGSARA signifie “no” dans les sous-titres, et doit donc se traduire par une négation en bonne et due forme, Eva se laisse agréablement regarder.
Malgré une fin quelque peu triste (je veux pas vous spoiler mais préparez les mouchoirs), quelques notions intéressantes sur nos amis robotisés sont abordés. Entre autre, l’ajustement de leur niveau émotionnel et l’idée de robots “libres” – pas nouvelle mais intelligemment mise en scène.
Le détachement des acteurs et leur façon de jouer est aussi rafraichissante, changeant de la dramaturgie américaine trop souvent vue sur le sujet. J’ai aimé la direction photographique, la beauté des images et des symboliques. Il a d’ailleurs obtenu 12 Goya Nominations.
Pas révolutionnaire mais à noter, Eva rejoint ma filmographie geek, au rayon “Hu’bots“.