J’ai longuement hésité et puis…
il faut que je vous raconte mon passage à Paris Manga!! >.>
En mode 3615RTV, une réflexion à l’occasion de ma re-rencontre avec le monde de l’anime japonais, et surtout, toute une partie de la communauté geek.
Donc on reprend, parce que ça pourrait prêter à confusion, mais : tee shirts l33t et Chuck Norris + monde anime/comics + la foule devant les stands dédicaces de web séries + des danses groupées devant des consoles JV. Paris Manga c’est un peu geek quand même. Un peu.
Un peu mais pas trop, et c’est là que le titre de mon article prend tout son sens … Toi que j’ai moqué parce que tu voulais pas que je t’appelle “geek” depuis tout ce temps : je me regrette! J’ai bien compris la leçon!
Paris Manga c’était chouette.
Ca m’a renvoyé 10 ans en arrière dans mes premières conventions.
Sauf que là, y’avait 500 fois plus de monde, de stands, de cris, de free hugs, de goodies Hello Kitty (AHAH j’ai pris un Little Twin Star pour rester early trender!), et de plein d’autres trucs. “La foire à la saucisse” que j’en dit. Avec peut-être un peu trop de sauce mayo-ketchup quand même.
Bref, je m’égare.
Donc voilà, parce que depuis le début des tentatives de théorisation de la geekitude, y’avait des critères qui revenaient quand même.
Là où on est pas du tout d’accord, c’est quand toutes ces particularités qui font un “geek” viennent frôler Naruto, les karaokés manga et les les beuglements d’une foule assoiffée de sang de gothic lolitas venues exhiber leurs tenues du week end. Non, là je comprend que l’amalgame soit pas top.
Donc là, soit tout le monde est geek, soit personne ne l’est parce que trop de proximité avec le reste.
La mangaphile que je suis n’a pas été dépaysée, c’est le cas de le dire. Par contre je déplore un peu l’évolution. Les ancien classiques ont disparu (Galaxy Express 1999, Astro, Dirty Pair?) au profit d’une uniformisation franchement ado/pop. Toujours un grand succès des pokemons, Ghibli, Chevaliers du Zodiaque… qui n’ont juste pas disparu des rangs parce que leur production marketing est restée active. Peu de fanzine, de raretés, de passion en fait. Un gros étalage commercial. Mais bon, dans “Foire à la saucisse”, y’a Foire, donc ça se comprend.
Point de vue geek : quelques perles rares. J’ai croisé Bruno Bellamy près du stand de Fetish Ginkgo, belle surprise (non ne fais pas l’innocent, les Bellaminettes, Casus Belli, Le Virus Informatique, Pirate Mag quoi!).
Les livres sur les Internets de GeekFaeries – qu’on voudrait bien pouvoir acheter online d’ailleurs – avec des mèmes et des nerd quotes en noir et blanc, qu’ils sont chouette.
Des tee shirts que j’ai eu envie d’acheter pour toute la team mais TROP TARD j’avais déjà tout investi en bubble teas.
Et un stand pour faire des paper toys!!!! LOVE QUOI !! J’ai fait un Tardis :3
Ils n’avaient plus de cartes ou de flyer donc je sais pas le nom de leur asso. Je pourrais chercher. Mais #flemme.
Donc je reviens quand même là dessus : excuse your geek dude. 25 000 qu’ils étaient les fans de mangas. Pas dit que TOUS aient été geeks. Pas dit non plus que TOI tu aie un panneau free hugs caché dans ta soucoupe volante.
D’ailleurs, une question que je voulais poser depuis un moment : si on ne dit pas geek pour te définir, toi qui te reconnais dans une partie de cette culture mais pas le reste, alors on t’appelle comment? Un informaticien?
Sinon, il parait quand même que Geekopolis c’était top! J’y serais très certainement la prochaine fois.
Salut Mina,
Super ton article. Et en plus tu as vu le père des Bellaminettes! La classe!
Perso, je ne me reconnais pas dans toutes les parties de la définition de Geek. Alors suis-je un nerd, un dork, un dweeb, un hacker, …? Un peu de tout en fait.
C’est pour ça que le mot Geek est assez généraliste pour me correspondre quand même!
楽しむ (Tanoshimu)
Tu as parfaitement raison, geek c’est généraliste et ça englobe plein de “genres” 😉 Au final l’aspect geek rafraichissait un peu l’ambiance en nous sortant la tête des pokemons, c’était pas plus mal.