“La culture internet a ses revendications. Et si on y regarde de plus près, elles ne sont pas très différentes de celles de l’art urbain : chaque création et chaque symbole exprime et défend la réappropriation d’un espace public, le net, la liberté d’agir sur son environnement, de l’habiter, de le modifier, de le contrôler.
Ces deux mouvements sont proches en termes de symbolique d’appropriation et d’émancipation, les deux procèdent de l’esthétique du pirate. A ce titre il ne me paraît pas étonnant que les deux mondes finissent par se télescoper.
Je ne pense pas que ce soit dommageable, et c’est même sans doute « une bonne chose » dans la mesure ou le discours symbolique que représentent ces images, en prenant corps dans la réalité physique, s’identifie plus fortement à une culture alternative et donc se radicalise.”
Ce texte n’est pas de moi, mais de Maggie, sur l’article Quand Internet rencontre le Street Art du blog Publigeekaire, et il m’a tout particulièrement plu. En effet, je porte une grande attention aux remarques des lecteurs sur les posts, car parfois, c’est là qu’est le cœur du débat. Et ce malgré le fait qu’une partie de ces réponses soient des one-shot qui ne donnent pas lieu à un échange questions/réponses, au contraire des trolls sur Youtube par exemple. J’aurais aimé retrouver l’auteur(e) pour le ou la remercier.
Allez voir cette belle collection de mèmes et autres symboles du web sur les murs de nos villes et venez donner votre avis: Street Art + Internet, un mélange pertinent ou complètement anecdotique? (ps: si vous évoquez Joachim Garraud >>> carton rouge -_- )