Plasticienne autodidacte fascinée par l’arrivée de ce que l’on appelait alors “les nouvelles technologies”, Mina est diplômée en Services et Réseaux de Communication après une prépa Sciences Politiques et un passage en DEUG Art mention Communication.
Ses créations prennent des formes hybrides, illustrant parfaitement la notion de multi-média, entre réalisations vidéo, musicales, installations, performances, musique. Au long d’un parcours international en tant que vidéo-jockey, les collaborations affinent sa vision d’une pratique décloisonnée, en marge des arts traditionnels, souvent protéïformes.
Elle explore les différents territoires de l’imaginaire avec direction artistique forte, qui lui permet d’exprimer à chaque étape ses envies créatives.
Aujourd’hui installée en Seine-et-Marne, elle se saisit des opportunités locales pour évoluer dans sa pratique. Après les contraintes de l’itinérance, l’enjeu de l’ancrage et de la pérennisation, renforcé par la période de pandémie, est désormais en centre de ses propositions artistiques.
Influences principales :
– les cybercultures, nos relations à l’ultra-numérisation de la vie quotidienne, la place de la femme en tant qu’objet de contre-pouvoir et de décloisonnement des modèles
– l’appropriation de l’espace public et évènementiel, via des installations et des intrusions dans l’espace culturel partagé, le street art pour imposer le processus créatif comme une liberté nécessaire
– la mémoire et la parole vivante comme pendant quotidien des fantasmes passéistes liés à la pratique artistique