A l’heure du numérique, certains détracteurs clameront haut et fort que nous, les Geeks, nous oublions les vraies valeurs, que la vie n’est pas faite de pixels et de câbles, que passer des heures les yeux rivés sur un écran n’est pas une finalité en soi et qu’il faudrait bien de temps en temps jeter un coup d’œil dehors et rentrer en communion avec la nature… C’est pas faux… Mais le soleil ça brûle les yeux, les insectes ça pique et quand on s’allonge dans l’herbe fraîche ça fait des traces sur nos tee shirts geek collectors préférés, et ça, pas d’accord.
Vous l’aurez compris, j’aime bien aller respirer l’air frais de temps en temps, mais difficilement sans Wifi. La longue promenade du dimanche certes, mais avec une playlist de 14 heures, juste au cas où. Aller visiter de la vieille pierre, pas sans DS ou PSP.
Mais malgré cela j’ai toujours voulu avoir un compagnon à 4 pattes, ces petites bestioles si affectueuses. Mais quand on passe d’appart de 20 m² à 30 m², qu’on se fait des sessions no life sur tel ou tel jeu sans voir la lumière du jour pendant des dizaines d’heures d’affilée ça n’offre que peu de compatibilité avec la responsabilité d’avoir un animal de compagnie.
Je pense que nombre d’entre vous pourront se reconnaitre dans ce profil, alors voilà les différentes options qui s’offrent à nous pour palier à ce genre de problème :
Le Tamagotchi : l’animal de compagnie virtuel de Bandai
Se présente sous la forme d’un œuf (tamago = œuf en japonais) avec des petits boutons et un design très enfantin. Quand on allume un tamagotchi on découvre un petit animal imaginaire et ultra pixelisé qui évolue au fil du temps, un œuf qui éclot et qui deviendra adulte. Il faut prendre soin de lui, le nourrir, le laver, le soigner et jouer avec lui. Dans des versions plus récentes des tamagotchis vous pouvez même se faire rencontrer deux créatures par un système d’infrarouge.
La Nintendo Ds et Nintendogs :
version évoluée de l’animal virtuel, grâce aux multiples possibilités qu’offre cette console, le jeu devient plus intéressant, on caresse son chien avec le stylet, on l’appelle par son nom, il réagit, on lui apprend des tours, on le promène, on lui donne à manger, on le lave, comme un vrai toutou. Avantage notable, pas de durée de vie, vous pouvez remiser votre DS et par conséquent votre nouvel ami pendant des mois, il restera aussi vaillant qu’au premier jour dès réinsertion de la cartouche.
Les robots animaux : là, c’est du lourd. Outre l’utilisation de robots animaux – ce qu’on appelle le bio mimétisme – dans divers secteurs d’activité tels que la science, la recherche (robot poisson pour détecter la pollution de l’eau) ou l’espionnage (robot serpent espion de l’armée israélienne), on voit surgir de plus en plus de robots de compagnie, des plus sommaires au plus évolués.
Le chien Mio de Sega :
un cyber toutou qui vous fait part de ses émotions par des icônes qui s’illuminent dans ses grands yeux, il aboit, marche, mordille son os et peut même vous servir de réveil.
Le Pleo (Personal Life Enhancing Organism) :
un adorable dinosaure qui peut bouger et parler (ou plutôt beugler, enfin faire des bruits de dinosaure). A la différence du Mio de Sega, le Pleo est doté de capteurs et peut donc interagir avec son environnement, il bouge de lui même, ressent la faim et la fatigue. Programme évolutif, vous avez accès à nombre de mises à jour afin de voir votre Pleo vous accompagner au fil du temps.
L’Aibo de Sony :
AI de Artificial Intelligence et BO de roBOts qui détient la palme d’or en matière “d’anibots” selon moi. L’aibo a l’allure d’un cyber chien, il bouge, aboit, et est lui aussi muni de capteurs qui lui font sentir le contact de votre main sur son corps. De plus il possède une caméra et des capteurs auditifs, l’aibo reconnait votre visage et le son de votre voix, et vient vous accueillir dès votre entrée dans la maison. Il sait lui même quand il est temps de recharger ses batteries et retourne se coucher sur sa borne. En bon chien de garde, il surveillera la maison et pourra, par système de Wifi intégré, vous envoyez les vidéos en votre absence. L’Aibo avait tout pour révolutionner le monde des animaux de compagnie virtuels, si ce n’est un prix abordable. Faute de ventes, Sony a du arrêter sa fabrication.
Pour les plus téméraires, les Lego Mindstorms : fabriquez vous même votre propre animal de compagnie en lego et faites le vivre en le programmant.
Et le prix spécial du jury : Le Robot Hibou de Sega, encore une fois muni de capteurs sensoriels sur son poitrail, il réagit au toucher, cligne des yeux, et tourne la tête. C’est vrai que comparé aux autres il n’a rien d’exceptionnel, mais regardez le dans ses grands yeux et dites moi honnêtement comment ne pas craquer???
Belle sélection ! Ils font vraiment des trucs fous dans ce domaine, appliqué à des animaux de compagnie je trouve cela génial. Serait-il possible qu'un jour cela arrive aussi à des versions humanoïdes? Ils ont déjà commencé sur des 'adultes' … mais imagine un moteur senseur comme ceux énoncés ci-dessous sur un bébé Reborn …. Ca fait froid dans le dos !!!
C'est clair que ça fait flipper, on approche à grands pas des plus grands romans de SF à la sauce Asimov à en croire les derniers prototypes d'humanoïdes créés à des fins d'aide à l'humain. Les Japonais ont fabriqué des robots de taille humaine et aux traits plus que ressemblant voués à nous remplacer dans l'accompagement des personnes handicapées ou encore dans les tâches dites ingrates du style travail à la chaîne. A voir si on tend à sombrer dans une période pré Metropolis… Pourvu que l'IA soit paramétrée de façon à intégrer les 3 lois de la robotique…