Scooter électrique

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Vous me connaissez, si je peux tester un nouveau truc “électronique”, je n’hésite pas… à insister pour l’essayer 🙂 Entre autres trucs sympathiques, j’ai d’ailleurs déjà fait un post sur le casque de transmission par la pensée NIA d’OCZ, si vous voulez y jeter un œil.

Mais l’objet du jour, c’est ce scooter électrique, dont je n’ai pas la marque au demeurant, mais que j’ai réussi à emprunter le temps d’une heure pour une balade hier.

Les conditions n’étaient pas optimales pour conduire, car j’ai eu droit à la pluie, le froid, puis grand soleil et chaleur accablante en peu de temps, mais cela m’a permis de tester la stabilité de ce scoot surprenant à bien des égards.
Le démarrage tout d’abord… pour ceux qui sont habitués aux deux roues traditionnels, on cherche le démarreur, tout en maintenant le frein de gauche serré. Là, impossible de le faire partir, je n’ai d’abord réussi qu’à le faire klaxonner. Après une demande d’explication, je comprend enfin : une fois la clé enclenchée sur “on”, il faut juste actionner la poignée pour qu’il commence à avancer, et bien sûr, sans serrer le frein de gauche. Et attention, parce que la bête est super nerveuse, le scooter fait un bond en avant, dans un silence déroutant.

Je me lance donc sur la route avec prudence. Rien à voir avec un scooter classique, c’est hyper léger, très réactif, et parfaitement silencieux. Au début, c’est presque gênant ce silence, on se croirait en vélo. Je passe dans une rue tout en entendant les oiseaux piailler et les discussions par une fenêtre ouverte. Juste un léger ronronnement et le vent dans mon casque, les passants ne m’entendent pas arriver, les voitures ne se doutent pas que je passe à côté d’elle (niveau sécurité, il faut tout revoir), et un chat me voyant passer panique complètement, ne comprenant pas ce qu’est cette bestiole étrange.

Le scoot est léger mais tient bien la route. Méfiante quand la pluie arrive, les épreuves bandes blanches/plaque d’égout/pavés se passent sans encombres.

Niveau accélération, une fois de plus, rien à voir avec une bécane classique. Déjà, je me rend compte que ma poussée sur la poignée n’est pas constante du tout, et là, les décélérations puis accélérations se ressentent franchement. En effet, je suis habituée à jouer sur la lancée d’un moteur traditionnel : je donne une accélération pour avancer, puis je redescend doucement pour réguler ma vitesse, le moteur emballé mettant toujours un peu de temps à ralentir lui même. Là, tout est instantané, pas de délai entre l’impulsion et la réponse moteur. L’accélération est très brusque si on ne fait pas attention, et la conduite s’en ressent, beaucoup plus vive. Cela me rappelle la Twizzy que j’ai vu à Paris cette semaine, se faufilant très rapidement dans la circulation. Évidemment, impossible de faire vrombir le moteur, moi qui suis habituée à faire des reprises pour faire chanter le pot d’échappement, je perd cette manie.

Au final, au bout d’une heure, je suis plutôt conquise. Le scooter électrique redonne à la conduite la saveur douce des ballades vacancières, et l’on se sent porté sans agressivité. Le fait qu’il n’y aie pas de bruit, mais la constance nécessaire de l’accélération aussi, rendent le tout très paisible. Lorsqu’il y a besoin de se sortir d’un bouchon, d’une situation dangereuse, un coup d’accélérateur et on en est loin en quelques secondes. Une idée qui a de l’avenir pour les villes, qui méritent de retrouver le silence! A suivre…

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